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Les « Co »

J’aurais pu faire une allusion à de super collègues facilitatrices en mettant « La Co », mais rien à voir… et pourtant un peu quand même car j’avais envie de partager quelques réflexions sur les co-interventions!

Entre osmose, flow, fluidité, hyperconnexion, télépathie, bafouillage, limites, « lead », confiance… Comment vivre nos co-interventions que cela soit en formation, animation, facilitation, séminaire, atelier ou autres ?

Je le dis souvent, j’aime travailler en partenariat et j’adore les co-interventions. J’apprends toujours énormément de ces modalités d’intervention, et ce qu’elles soient plus ou moins aisées, évidentes, difficiles.

C’est une thématique sur laquelle je reviens de plus en plus quand je forme aux techniques de créativité et de facilitation. Notamment car on a cette opportunité de voir à quel point on peut avoir des ressentis et des interprétations différentes sur un même groupe! Il n’y a pas mieux pour se rendre compte de l’aspect subjectif et de l’importance de notre ouverture et de nos capteurs/antennes …

Mais là, dans cet article, j’avais envie de revenir sur un aspect beaucoup plus terre à terre, souvent mal interprété et faisant l’objet de frictions : co-intervention ne veut pas dire que lors de l’intervention en elle-même devant un groupe, les co-intervenantes et co-intervenants occupent le devant de la scène à parts égales.

La co-intervention est un travail à deux, voire plus, et :

  • qui commence avant le jour de l’intervention, on peut donc avoir une personne plus investie en amont
  • qui demande parfois – souvent – de faire en fonction de l’envie de co-intervenantes ou co-intervenants à « prendre le lead », donc à chapeauter davantage le jour de l’intervention le déroulé de l’intervention (et cela est à clarifier!)
  • qui demande parfois – souvent – de faire en fonction de l’envie de co-intervenantes ou co-intervenants à ne pas être sous le feu des projecteurs et être en appui au déroulement de l’intervention (ces personnes apportent une analyse et observation précieuse)
  • qui demande parfois – souvent- d’intervertir les rôles le jour de l’intervention (que cela soit prévu ou non…)
  • qui continue après le jour de l’intervention, on peut donc avoir une personne plus investie sur des documents à produire, bilan ou autres.

Une co-intervention peut être improvisée, réfléchie, « challengée ». L’importance du sens et/ou de l’objectif de l’intervention et celle du travail/ de la vie du groupe sont essentielles à garder en tête, que la co-intervention soit fluide ou non.

En formation, j’aime revenir sur d’autres notions que j’illustre et que j’approfondis. Trop peu de réflexions à mon goût, alors si vous avez des ressources ou autres je suis intéressées!!!

J’en profite pour saluer toutes les personnes qui ont nourri et nourrissent encore ces réflexions. J’ai eu la chance de coanimer avec des acteurs, des collègues à côté de qui je me sentais toute petite, des personnes aux métiers aux antipodes du mien, d’accompagner aussi de nouvelles personnes dans le métier, des collègues avec qui on s’amuse à nous challenger, à faire de nos différences une force ou des atouts, etc., etc.

Le mois dernier, je revenais un peu plus en détails sur un des aspects de « co-intervention » en facilitation graphique. Si cela vous dit : https://cindydaupras.com/etre-la-main-de/

Quelles sont vos expériences en termes de co-intervention ?

Lors d’un accompagnement avec une formatrice, nous revenions sur cette question qui avait engendré des blocages avec un de ses collègues. https://cindydaupras.com/accompagnement/